Mémorial de la Shoah

Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d'Hiv Cercil Musée-Mémorial des enfants du Vel d'Hiv Mémorial de la Shoah

SHOAH ET BANDE DESSINEE

Du 21 mars au 26 novembre 2023

CALENDRIER
Mardi 21 mars à 18h : inauguration avec visite de Didier Pasamonik, commissaire d’exposition
Samedi 13 mai à 18h15 et 19h30 : visites guidées pendant la Nuit des Musées
Mardi 13 juin à 17h : visite guidée
Mardis 11 et 25 juillet à 18h30 : visites guidées
Mardis 8 et 29 août à 18h30
: visites guidées
Dimanche 1er octobre à 15h : visite guidée

La mémoire contemporaine réserve une place particulière à la Shoah, un événement sans précédent dans l’Histoire. Le propre de tout événement est d’être historicisé, médiatisé, bref de devenir sujet de fiction. La Shoah ne pouvait y échapper. Non sans prudence, erreurs et tâtonnements mais aussi avec génie, la BD s’est donc emparée de la Shoah.

C’est ce parcours historique et artistique qui vous est proposé dans ce qu’il est convenu d’appeler le 9e art en interrogeant les sources visuelles de ces représentations, leur pertinence, leur portée et leurs limites. Comment la Shoah a été mobilisée par la fiction, que ce soit dans les comics ou dans la bande dessinée francobelge avec La Bête est morte ! de Calvo, où le thème est présent dès 1944. Plus de 75 ans plus tard, des lignes de force, quasiment une grammaire, se dégagent de ces narrations et de ces représentations dont cette exposition va tenter, pour la première fois, de dresser l’inventaire.

Commissaires scientifiques :
Didier Pasamonik est éditeur, journaliste, commissaire d’expositions, spécialiste reconnu de la bande dessinée.
Joël Kotek est professeur à l’Université libre de Bruxelles et enseignant à Sciences Po Paris.

To be or not to be

Varsovie, 1939. Une troupe de comédiens prépare la pièce antinazie Gestapo, mettant en scène Hitler. Parmi les comédiens, un couple, Maria et Joseph Tura, mari jaloux et comédien susceptible. Lorsque la guerre éclate, la représentation de cette pièce ayant été interdite, il ne reste plus à la troupe qu’une possibilité : reprendre Hamlet. Joseph Tura déclame le fameux monologue « To be or not to be » (« Être ou ne pas être » ) pendant que sa femme, Maria, reçoit dans sa loge l’officier Sobenski qui est amoureux d’elle. Pour fuir vers l’Angleterre, les comédiens vont devoir mener un double jeu, se fondre dans la peau de personnages et même, dans celle du Fürher.

Après avoir grandi et travaillé dans le magasin de son père, un tailleur juif, Ernst Lubitsch débute une carrière de comédien, d’abord au théâtre en 1906 puis au cinéma en 1913. Il passe à la mise en scène l’année suivante.
Maître de la comédie sophistiquée, Ernst Lubitsch s’essaie aux superproductions historiques (Carmen et Madame Dubarry) et signe La Princesse aux huîtres (1919), un chef d’œuvre satirique. Auteur de mises en scènes somptueuses, familier de tous les genres, Ernst Lubitsch séduit définitivement Hollywood et entame une carrière hollywoodienne dès 1923 : Comédiennes, Parade d’amour, La Veuve joyeuse, Haute Pègre, Ninotchka avec Greta Garbo, The Shop around the corner, To be or not to be ou encore La Folle ingénue. En 1947, Lubitsch décède brutalement au milieu de sa dernière comédie musicale, The Lady in Ermine.


Tarifs du cinéma