Conférence au CERCIL de Élise Petit, Maîtresse de conférences en Histoire de la Musique des XXe et XXIe
siècles à l’Université Grenoble Alpes

Au cœur du système concentrationnaire nazi, un très grand nombre de compositions clandestines ou non officielles a vu le jour; parmi ce corpus figurent des berceuses, dont la majorité est, aujourd’hui encore, méconnue. Si la présence de berceuses dans les camps renfermant des enfants peut s’expliquer par le besoin d’apaisement et de protection, la composition clandestine de telles chansons dans des camps d’adultes révèle d’autres enjeux, entre résistance spirituelle et témoignage.