Mémorial de la Shoah

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La Plus précieuse des marchandises

AVANT PREMIÈRE / Mardi 17 septembre à 19h30 / cinéma Les Carmes
En présence du réalisateur Michel Hazanavicius

Il était une fois, dans un grand bois, un pauvre bûcheron et une pauvre bûcheronne. Le froid, la faim, la misère, et partout autour d´eux la guerre, leur rendaient la vie bien difficile. Un jour, pauvre bûcheronne recueille un bébé. Un bébé jeté d’un des nombreux trains qui traversent sans cesse leur bois. Protégée quoi qu’il en coûte, ce bébé, cette petite marchandise va bouleverser la vie de cette femme, de son mari, et de tous ceux qui vont croiser son destin, jusqu’à l’homme qui l’a jeté du train. Leur histoire va révéler le pire comme le meilleur du cœur des hommes.

« La Plus précieuse des marchandises n’est pas une histoire sur l’horreur, ou sur les camps, ça transcende cela. C’est un mouvement des ténèbres vers la lumière, c’est une histoire lumineuse, qui révèle ce que l’homme – et en premier lieu la femme – a de meilleur. »
Michel Hazanavicius

« Michel Hazanavicius et son équipe d’artistes inspirés du 3.0 Studio – studio d’animation français basé à Angoulême et Paris – évitent tous les écueils prévisibles, toutes les fausses notes et les indécences, parce qu’ils ne cessent de chercher la lumière au cœur des ténèbres, jusqu’à la conclusion bouleversante, à la fois difficile et dédiée à la vie. Un chef-d’œuvre profondément juste. »
Télérama


Film d’animation écrit et réalisé par Michel Hazanavicius adapté du livre éponyme de Jean-Claude Grunberg avec les voix de Jean-Louis Trintignant, Dominique Blanc, Grégory Gadebois, Denis Podalydès…

Tarifs du cinéma

Histoire et mémoire(s) avec Sébastien Ledoux

RENCONTRE / Mardi 24 septembre à 18h / CERCIL

Maître de conférences à l’Université de Picardie Jules Verne (UPJV-Caref) et responsable éditorial de l’axe « Education et formation » de l’Ehne à Sorbonne Université, Sébastien Ledoux travaille sur la mémoire, notamment ses acteurs institutionnels et culturels.

Ce dossier Histoire et mémoire(s) étudie les évolutions majeures de la mémoire, dont nous sommes les contemporains, en France mais aussi à l’échelle internationale. Sont ainsi présentés le poids des guerres mondiales, la place croissante accordée aux crimes de masse et à leurs victimes, les processus de mondialisation des mémoires à travers de nouvelles pratiques, les mémorialisations du fait colonial de par le monde, la judiciarisation du passé qui refaçonne nos temporalités, les mobilisations transnationales, les nouvelles conflictualités nationales et internationales sur le passé, les politiques de réconciliation conduites dans de nombreux pays, le tourisme mémoriel sur tous les continents.

Sébastien Ledoux a publié sa thèse (Prix INA) Le devoir de mémoire. Une formule et son histoire (2016) chez CNRS Éditions et La nation en récit chez Belin (2021). Il a notamment dirigé, pour la revue Mémoires en jeu, les dossiers « Le numérique comme environnement mémoriel » (avec Rémy Besson) « Quelle(s) mémoire(s) pour la guerre d’indépendance algérienne soixante ans après ? » (avec Catherine Brun et Philippe Mesnard) et l’ouvrage collectif Transmettre l’Europe à la jeunesse (avec Niels May) aux PUR en 2023. Il est membre du Conseil scientifique de La Fondation pour la Mémoire de l’esclavage.
Récemment, il a publié L’Algérie de Macron. Les impasses d’une politique mémorielle (avec Paul Max Morin, PUF) et codirigé, avec Bénédicte Girault et Piero Colla, Histoires nationales et narrations minoritaires. Nouveaux paradigmes scolaires ? (Presses universitaires du Septentrion).


Entrée libre, réservation conseillée