Ce que j’ai vu à Auschwitz, les Cahiers d’Alter, par Roger Fajnzylberg et Alban Perrin

Cet ouvrage, résultat d’un long travail de transcription et de traduction,
présente un témoignage fondamental, celui d’Alter Fajnzylberg, l’un des
rescapés – et résistant – des Sonderkommandos d’Auschwitz-Birkenau,
décédé en 1987.
Alter Fajnzylberg a été détenu à Auschwitz-Birkenau d’avril 1942 à janvier
1945, forcé d’intégrer pendant dix-huit mois le Sonderkommando.
Ces écrits inédits, rédigés en polonais à son arrivée en France, entre l’automne 1945 et le printemps 1946, dans l’urgence de dire ce qu’il avait vu dans les camps, furent alors enfouis dans une boîte à chaussures — comme un secret brûlant.
Il a fallu des décennies à son fils unique Roger pour les extirper du passé, les faire transcrire, traduire, et les contextualiser grâce à l’aide de l’historien Alban Perrin.
Né en 1911 à Stoczek, en Pologne, dans une modeste famille juive, militant communiste dès son plus jeune âge et emprisonné pour cela, Alter Fajnzylberg s’engage dans les Brigades internationales en Espagne en 1937, y est blessé et reprend le combat. Interné par la suite dans les camps d’Argelès, Gurs et Saint-Cyprien, il finit par s’échapper, est arrêté en 1941 à Paris par la police française, emmené à Drancy puis Compiègne, et fait partie du premier convoi de déportés juifs envoyé de France vers Auschwitz fin mars 1942. Il survit, témoigne, et s’éteint en 1987.
REVUE DE PRESSE
INFORMATIONS PRATIQUES
Jeudi 16 décembre, 18h30
CERCIL
Entrée libre, réservation conseillée
Le livre Ce que j’ai vu à Auschwitz, les Cahiers d’Alter (Seuil, 2025), est en vente à la librairie du CERCIL.